Un peu d’histoire…

Les habitants de La Terrasse en Doizieu étaient inhumés au cimetière de Saint Juste, leur attachement paroissial. Après leur indépendance religieuse, il devenait indispensable d’en posséder un. Ils déposèrent une demande en octobre 1863. (…) Le terrain prévu pour son aménagement était situé à « La petite Guèze », assez près du hameau et paraissait convenir parfaitement aux nécessités exigées par la loi « éloignement modéré, isolement, terrain, sans rocher, d’un accès facile, protégé du vent du sud ».

(…) L’accord fut donné en 1867 et son aménagement se réalisa très vite. En 1897, il apparu nécessaire de réaliser une extension qui sera suivi d’un deuxième agrandissement en 1981. Actuellement, le bas des deux premiers murs de clôture démolis pour les agrandissements est bien visible.

Dans son centre, un très beau monument édifié en 1923 porte les noms des 26 soldats victimes de la guerre 1914-1918. Plus tard furent rajouté les noms de deux disparus de la guerre d’Algérie, ainsi qu’Henri Tronel, victime de la Gestapo et Antoine Bonnel, mort en déportation. 

Chaque année, le 11 novembre, une cérémonie commémorative est célébrée près de ce monument.

Tout près,  une croix sur un socle témoigne de l’emplacement où reposent les Curés Blanc, Laurent, Martin et Chapuis, derniers prêtres de la paroisse.

Un important tombeau se trouve près de l’entrée, il est la propriété de la famille Planchon. Le premier maire de la commune, Monsieur Albin Planchon y repose. Son corps, après avoir été embaumé, repose dans un cercueil de verre.(…)

Extrait de « La Terrasse-sur-Dorlay 1905-2005, mon village a cent ans » J.Clémaron